Dom Pérignon - Père spirituel du champagne

Pierre Pérignon a été baptisé à Sainte-Ménehould le 5 janvier 1639. Nommé procureur de l’abbaye d’Hautvillers en 1668, Dom Pierre Pérignon va durant quarante-sept années, jusqu’à son décès le 24 septembre 1715, administrer les biens de l’abbaye.

Tour à tour gestionnaire, bâtisseur, juriste, négociant et surtout viticulteur et vinificateur, sous sa direction, l’Abbaye retrouve son rayonnement.

Dom Pierre Pérignon se donne pour mission d’élaborer le « vin le meilleur du monde ». Visionnaire, il met au point des techniques viticoles et œnologiques révolutionnaires qui sont à l’origine de la noblesse et de la finesse des vins champenois. Son vin sera servi à Versailles et apprécié par Louis XIV.

Au 19ème siècle, la légende s’empare de l’histoire de Dom Pierre Pérignon, sa renommée dépasse les frontières, pour faire de lui le « Père spirituel du champagne » et faire du village d’Hautvillers le « Berceau du champagne ».

Le célèbre bénédictin repose dans le chœur de l’église Saint-Sindulphe d’Hautvillers.

Sa statue en bronze de 700kg, réalisée par le sculpteur Juan Carlos Carrillo, est visible au parc Pierre Cheval à Hautvillers.

René Lalique

Inventeur du bijou moderne, maître-verrier d’exception connu dans le monde entier, René Lalique est né à Aÿ-Champagne le 6 avril 1860. La famille maternelle est installée à Aÿ, où René passe les vacances de son enfance (jusqu’à l’âge de 8 ans).

Durant les longues balades avec son grand-père, dans les vignes où le long du canal, il s’imprègne de la nature foisonnante environnante. Il conservera jusqu’à sa mort en 1945 la maison maternelle.

Un parcours d’interprétation et une application dédiée ESPRIT LALIQUE ont été créés pour rendre hommage à l’enfant du pays et retracer son génie artistique et son héritage foisonnant. 12 mobiliers urbains retracent l’homme, son époque, son inspiration, ses œuvres. Une application numérique à réalité augmentée ESPRIT LALIQUE permet une approche ludique.

Le Roi Henri IV - Sire d'Aÿ et de Gonesse

Propriétaire d’un pressoir et fervent amateur des vins d’Aÿ, c’est dignement que les habitants de la commune lui rendent hommage tous les deux ans, le premier week-end de Juillet !

A l’ambassadeur d’Espagne venu lui présenter ses lettres de créances et énumérant orgueilleusement tous ses titres nobiliaires, le Roi Henri IV, ironique, lui répondit tout simplement : « Et moi, je suis le Sire d’Aÿ et de Gonesse », c’est-à-dire, le seigneur du bon vin et du bon pain.

Son médecin lui avait conseillé de boire du vin de Champagne, plus léger, plutôt que du vin de Bourgogne.

L'Abbaye d'Hautvillers

L’ancienne abbaye bénédictine Saint-Pierre d‘Hautvillers fut fondée vers 650 par Saint Nivard, évêque de Reims et neveu du roi
des Francs. Après avoir eu la vision d’une colombe se posant sur un hêtre, il décida d’élever une église à la place même de l’arbre
sanctifié.

L’église abbatiale abrite les reliques de Saint Hélène, impératrice et mère de l’empereur Constantin le Grand, et l’abbaye
d’Hautvillers devient un haut lieu de pèlerinage.

L’église Saint-Sindulphe est ouverte au public toute l’année. A l’intérieur se trouve la pierre tombale de Dom Pierre Pérignon.
L’ancienne abbaye ne se visite pas et est la propriété de la Maison Dom Pérignon.

Le Château de Louvois

Le château fut la propriété entre autres de François Michel Le Tellier, marquis de Louvois et ministre de Louis XIV de 1662 à 1694. Il transforma ce château médiéval en une magnifique demeure entourée de très beaux jardins créés par Michel Le Bouteux, élève de Le Nôtre.

Madame Adélaïde et Madame Sophie, 2 des filles de Louis XV ont succédé à la famille Le Tellier de 1776 à 1793.

Reconstruit après la Révolution, il appartient aujourd’hui à la Maison de Champagne Laurent Perrier.

Les briqueteries et tuileries

Le patrimoine bâti de notre territoire est une composante importante de la qualité des paysages. L’originalité de son patrimoine et son architecture tient à son socle géographique.

En effet, aux XIX et XXème siècle, la production industrielle de terres cuites en Montagne de Reims a connu son apogée. Elle a fait vivre longtemps des centaines de femmes et d’hommes. On pouvait trouver essentiellement à Dizy, Saint-Imoges et Champillon des Briqueteries et dans beaucoup d’autres communes comme Tauxières-Mutry des tuileries. A Dizy, une importante briqueterie a fourni d’illustres Maisons de Champagne de l’Avenue de Champagne à Epernay.

Aujourd’hui la production de terres cuites a disparu mais on peut trouver de nombreuses traces de ces tuiles et briquettes sur les habitations. Promenez-vous le nez en l’air dans nos communes et vous pourrez admirer les belles façades de nos maisons champenoises.